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Le parc éolien français : état des lieux

Alors que nous nous efforçons de réduire nos émissions de carbone, l’énergie éolienne occupe une place de plus en plus importante dans les discussions. Il s’agit de la deuxième source d’électricité renouvelable la plus importante et elle a connu une croissance significative ces dernières années. Mais nous ne nous arrêtons pas là : beaucoup pensent que les parcs éoliens offshore sont la voie à suivre pour l’avenir.

Si la croissance de l’énergie éolienne s’est poursuivie l’an dernier (+21%), la construction de nouvelles installations terrestres s’est heurtée aux contraintes d’espace (réglementation, normes) et d’acceptabilité par la population (pollution visuelle et sonore). Le développement du secteur se concentre désormais sur l’installation d’éoliennes en mer avec sept projets en cours pour exploiter des milliers de kilomètres de côtes.

Ce contenu traite l’industrie française des parcs éoliens, notamment de son état actuel et de ses perspectives d’avenir. Il donnera également un aperçu des différents types de parcs éoliens en France et de leurs principales caractéristiques.

Un secteur en pleine croissance

Les plus grands parcs éoliens français sont actuellement situés dans trois régions principales: La Bretagne (24%), la Haute-Normandie (16%) et les Hauts-de-France (20%). Ces trois régions représentent 60% de la capacité totale installée en France, la Bretagne abritant à elle seule 1/3 des éoliennes du pays.

En 2016, la capacité éolienne mondiale a atteint 486 GW, soit une augmentation de 21 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance est principalement due à la poursuite du développement des installations terrestres en Chine, aux États-Unis et en Allemagne. La France, pour sa part, a installé 1 GW de nouvelles capacités en 2016, portant sa capacité totale installée à 12,3 GW. Sur ce total, 97 % sont situés à terre et 3 % en mer.

L’industrie française des parcs éoliens est en croissance constante depuis plusieurs années. En 2007, il n’y avait que 3 GW de capacité installée en France ; en 2016, celle-ci a été multipliée par cinq. Cette expansion rapide est en grande partie due à la mise en œuvre d’une série de mesures destinées à encourager les investissements dans les sources d’énergie renouvelables notamment l’introduction d’un tarif de rachat (FIT) en 2009.

Le tarif de rachat offre un prix garanti pour l’électricité produite à partir de sources renouvelables, assurant un retour sur investissement minimum pour les investisseurs. Il a été reconnu comme le moteur du développement du secteur de l’énergie éolienne en France, le nombre de parcs éoliens opérationnels étant passé d’un peu plus de 100 en 2009 à plus de 1 500 aujourd’hui.

Les différents types de parcs éoliens

Il existe deux grands types de parcs éoliens en France : les parcs terrestres et les parcs offshore. Les parcs éoliens terrestres sont généralement situés dans des zones rurales, tandis que les installations offshore sont situées dans les eaux côtières.

Les parcs éoliens en mer présentent plusieurs avantages par rapport à leurs homologues terrestres. Ils ont un plus grand potentiel de production d’électricité (en raison d’un plus grand nombre d’éoliennes) et sont moins gênants (en raison de leur emplacement). Ils sont également moins susceptibles d’être soumis à des contraintes d’urbanisme, car l’espace disponible en mer est plus important.

Cependant, les parcs éoliens offshore sont plus coûteux à construire et à entretenir que les parcs terrestres. Ils ont également un impact environnemental plus important, car ils nécessitent la construction de récifs artificiels (pour soutenir les turbines) et l’installation de câbles pour relier les turbines au réseau électrique continental.

Situation actuelle de l’industrie éolienne française

Le secteur français de l’éolien se trouve actuellement dans une période de transition. Après des années de croissance rapide, le secteur est maintenant confronté à un certain nombre de défis, notamment l’expiration du tarif de rachat et la concurrence accrue d’autres formes d’énergie renouvelable.

En raison de ces défis, le rythme des nouvelles installations a ralenti pendant quelques années. En 2016, seulement 1 GW de nouvelles capacités a été installé, contre 2,5 GW en 2015 et 3,3 GW en 2014.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le secteur de l’énergie éolienne continue de représenter une part importante du mix énergétique français. Les parcs éoliens produisent actuellement 4 % de l’électricité française, un chiffre qui devrait passer à 6 % d’ici 2020.

Les défis de l’industrie éolienne française

Le principal défi auquel est confronté le secteur éolien français est l’expiration du tarif de rachat. Ce tarif, qui a été introduit en 2009, garantissait un prix minimum pour l’électricité produite à partir de sources renouvelables. Il était initialement fixé à 0,15 EUR par kWh (environ 0,20 USD) et a été porté à 0,24 EUR par kWh (0,31 USD) en 2012.

Cela a créé une incertitude chez les promoteurs, qui hésitent à investir dans de nouveaux projets sans garantie de rendement.

Un autre défi auquel le secteur est confronté est la concurrence accrue d’autres formes d’énergie renouvelable, telles que l’énergie solaire photovoltaïque et la biomasse. Ces technologies sont en train de devenir de plus en plus compétitives en termes de coûts, ce qui rend plus difficile pour les parcs éoliens d’être compétitifs en termes de prix.

Enfin, le secteur est également confronté à un certain nombre de défis réglementaires. En particulier, une nouvelle procédure d’évaluation de l’impact environnemental a été introduite en 2016, ce qui a rendu plus difficile l’obtention de permis de construire pour les nouveaux projets.

Perspectives d’avenir

L’industrie éolienne française a parcouru un long chemin en peu de temps. En effet, l’industrie éolienne continue de bénéficier d’un fort soutien du gouvernement français. En 2016, le gouvernement a annoncé un nouvel objectif pour le développement des énergies renouvelables, fixant un objectif de 32 % d’électricité produite à partir de sources renouvelables d’ici 2030. 

En résumé, l’industrie éolienne française a fait de grands progrès ces dernières années, mais doit faire face à des défis importants dans les années à venir. Grâce à un soutien gouvernemental fort et à la baisse continue du coût des énergies renouvelables, le secteur est bien placé pour poursuivre sa croissance.